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    Pour un baiser

     

    Milord, permettez-moi je vous prie, de vous invitez

    Pour une promenade dans l’allée des roses

    Cet été, il y a des lierres qui recouvrent le petit mûret

    Nous pourrons déguster ce thé que vous aimez tant.

     

    Nous pourrons aussi suivre ses chemins d’étoiles

    Qui vous conduiront aux portes de vos ardents désirs

    Vous pourrez prendre ma main, la serrer sur votre cœur

    J’épancherai nos silences que dans les soupirs de votre âme

     

    Depuis déjà trop longtemps, on nous a injustement séparés

    Chaque jour sans vous, je meurs un peu plus, la vie me quitte

    Je ne veux plus de ces soupirants qui  demandent ma main

    Cherchent délassants bonheur dans une aventure sans amour.

     

    Je veux poser ma tête sur votre épaule car le soleil y dort.

    Je veux entendre votre voix murmurer des mots d’amour,

    Voir des cités d’étoiles briller au fond de vos beaux yeux

    Sentir votre cour battre contre les tambours de mes émois.

     

    Venez milord à ma rencontre, je vous attendrai près du pont

    Libérez-vous de ces oiselles qui ne savent que rire d’éclat

    Et caqueter pour ne rien dire comme des oies blanches.

    Venez à ma rencontre nous ferons naître des soleil de nuit.

    . ©Janedeau


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    Le cours de vos grandes déferlantes
     
    Monseigneur, rappelez-vous sous le grand chêne…
    Ne me parlez pas de mon audace à vous séduire
    Je suis comme une étoile venue habiter en vos yeux.
    Voyez, écouter ce froissement troublant du vent
    Il prépare un festin de nuit où nul autre n’est invité.
     
    Je n’ai pas oublié l’onde de vos sourires dans les yeux
    Ni votre main dans la mienne me conduisant
    Sur un banc dans l’allée d’un jardin parfumé de roses.
    Je me souviens du silence de  vos mots bleus
    Et de vos promesses de revenir pour me faire vôtre.
     
    L’hiver s’est promené bien longtemps dans mes rêves
    Ravivant toujours la flamme de votre doux souvenir
    La beauté des matins d’été insatiables ruissellent encore
    D’un millier d’émois laissés sur ma main.
     
    Monseigneur, j’ai le goût de vos lèvres sur ma peau,
    J’ai le goût d’entendre les murmures de vos baisers
    Et de me perdre dans le  labyrinthe  de vos ardeurs.
    Venez en ce soir de lune, à ma rencontre oh venez
    Suivons ensemble le cours des grandes déferlantes !
    ©Janedeau


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    À vous mon bien aimé
     
    Je veux vous réécrire aujourd’hui très cher
    Pour vous dire combien était beau mon rêve
    J’attends que tombent les voiles de la nuit
    Pour espérer vous revoir et croire en vos baisers.
     
    Je veux penser que vous viendrez à ma rencontre
    Que vous ferez ruisseler sur l’onde du ruisseau
    Vos charmants mots qui me mettent tant en émoi.
    Je veux espérer des sourires au fond de vos yeux.
     
    La journée sans vous m’a parue interminable.
    La chevelure d’or du soleil dansant sur l’eau
    Comme vos cheveux épars au creux de mes bras
    Reflétait vos langueurs dans le ciel de mes amours.
     
    Viendrez-vous ô mon cher amour, mon bien aimé
    Viendrez-vous avec moi au milieu des champs de blé
    Je me languis de vous, de vos troublants silences,
    De la fontaine de vos plus douces étreintes.
     
    Je veux boire à l’urne de vos mains passionnées.
    Nouer nos deux corps comme dans un seul.
    Viendrez-vous déposer dans la corbeille de la lune
    Nos plus beaux rêves des heures bleues.

    ©Janedeau

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    À vous mon très cher Serge
     
    Ces grèves que vous admirez sont divines
    Et vos regards perdus dans les lointains
    Font naître en naufrage, mes rêveries
    Vous remplissez les océans de mes yeux.
     
    Le crépuscule ressemble à vos ivresses.
    ô Serge, voyez, il y a sous l’horizon des cieux
    D’autres saisons habillées d’harmonie
    Quand vous portez les couleurs du désir.
     
    Toutes ses vagues bleues sont une fête
    Qui vous alloue au rang de princier troubadour.
    C’est une auréole portée aux cimes de vos errances
    Un diadème d’étoile placé sur votre tête.
     
    Tout ce qui vient de vous et vous entoure
    Font la magie des lieux et la beauté en mes yeux.
    Votre rire et vos sourires si tendres
    M’emportent sur des coussins de rêves
     
    Ô Serge, votre langueur m’attire et me grise
    Même le vent bercé par les échos de votre voix
    Râle, suffoque et se noie sous les embruns
    De ma nuit qui vous appelle encore et encore.


    ©Janedeau


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    La tendresse
     
    Monsieur, la tendresse est entre vos mains
    Et la douceur de vos lèvres me grise.
    Rien qu’à vous regarder, mon cœur palpite.
     
    Entendez-vous les moulins de mon cœur
    Tourner et flamboyer en votre pensée ?
    Respirez-vous ce vent du désir qui nous lie ?
     
    Écoutez ce chant des cigales au fond de la nuit
    Émettent des mélodies de songes  amoureux.
    Retenez-vous entre vos bras, l’aile d’un soupir ?
     
    Voyez-vous le ciel se mirer dans mes yeux
    Et la barque de mes émois se balancer
    Sur le flot des vagues de vos rêves ?
     
    Voyez-vous… oh ouvrez les yeux mon amour
    Je prie l’horloge du temps de s’arrêter
    Et d’imprimer sur mon âme, vos rivages.
     
    Le goût de vos baisers m’attire et me captive
    Je n’ose plus bouger sous l’émoi  du printemps
    Qui vous fait tendre amoureux mon aimé.

    ©Janedeau

     

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