• *

     

    Encore un ancien écrit

    publié déjà dans l'un de mes recueils

     

    Tu es ma barque en dérive

    Tu es ma barque en dérive
     
    Quand tu enserres de tes bras, la mer
    La puissance des cieux t’amène vers moi,
    Le soleil sur tes épaules me réchauffe
    D’un millier de frissons de langueur.
     
    Je tends les mains cueillant tes désirs,
    Tes baisers portent le goût des étoiles
    Et ton corps tout contre mon corps
    Signent nos noms au registre des amours.
     
    Nuls chants langoureux des harpes du matin
    Ne sont plus douces que ce léger jour béni
    Ou celui des oiseaux du ciel faisant la fête
    Témoignant la pureté de notre étreinte.
     
    Qu’il est beau ce temps des amours naissant
    Où sur les flots bleus tanguent mes ivresses.
    Tes caresses réveillent les soleils de mes yeux
    Et j’implore à genou les refrains de tes désirs.
     
    Ô viens,  prends-moi, que le temps s’arrête
    Que je chancelle sous le voile timide de tes lèvres.
    Rivière chaude de l’été indien qui me submerge
    Quand le vent de mes désirs se balance à tes hanches.
     
    Tu es ma barque en dérive, mon naufrage
    L’eau de jouvence qui me fait revivre.
    Sous tes doigts, pianote les caresses du soleil
    Qui me font éternellement tienne.
    ©Janedeau 

     

     


    1 commentaire
  •  

     

    Encore un ancien poème de mes recueils

     

    .

    Près de toi

     

    Près de toi

     

    Près de toi

    Près de toi, l’hiver fait refleurir mon cœur.
    Regarde, ô j’ai pour toi des milliers de baisers.
    Vois décembre, au milieu du remous des vagues
    Des champs de fleurs sur l’île de notre amour.

    Vois dans mes yeux, des pétales de soleil
    Qui s’ouvrent aux refrains des échos de  ta voix.
    Entends le murmure des ombres des bouleaux blancs
    Écoute l’émotion de leur grand rêve à te revoir.

    Douceur et tendresse sur les flots de ton fleuve.
    Romance et passion quand tu es près de moi.
    Ô mon bel amour, la magie de tes langueurs
    Souffle ses désirs au fond de mes yeux.

    Dans les champs tout blancs chantent les étoiles.
    Écoute la beauté de leurs louanges à ton passage,
    Vois mon âme qui se meurt quand tu es loin
    Ô ce soir je voudrais être ton amoureuse.



    ©Janedeau

     

    Près de toi

     


    votre commentaire
  • Toutes les poésies déposées ici sont d'anciennes poésie publiées

    dans l'un de mes trois recueils

     

     

     

    Amour lointain

     

    Je me rappelle la langueur des désirs dans tes yeux

    Ses criques d’or pur où nous nous retrouvions.

    Nos baisers avaient le goût des menthes sauvages.

    Et nos corps tremblaient dans un même corps à corps.

     

    Tu me tendais ta main dès la tombée du jour

    Pour m’emporter jusqu’aux portes de l’aurore.

    Ta voix remplissait l’ode bleue de mon rêve

    Et le ciel témoin me réveillait dans tes bras.

     

    Qu’il était doux ce chant d’étoiles dans tes yeux

    Et cette griserie à la fontaine de nos baisers.

    Nous voguions sur la houle des flots du délire

    Jusqu’à toucher le pont des délices de l’éternité.

     

    Je me rappelle encore de toi ô lointain amour

    Ton nom resté gravé sur mon cœur t’appelle.

    J’implore les souvenirs de te ramener à ma raison.

    Pour goutter encore à tes étreintes amoureuses.

     

    Je veux retrouver cette île bleue dans tes yeux,

    Sentir ta main sur mes hanches, boire à tes lèvres

    Ce calice remplit d’ivresse, enchâsser nos corps

    Dans la caresse d’une ultime euphorie.



    ©Janedeau.

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    .

     

    Dans mes rêves
     
    J’aimerais bien rallonger ce printemps passé
    Recouvrir ton corps d’innombrables étoiles,
    Boire à la source divine de tes doux baisers
    Laisser ta langue explorer le jardin des délices.
     
    Et sous le soleil matinal, éveiller ta fièvre
    Folâtrer avec tes silences qui disent des je t’aime,
    Humer l’aube claire qui descend sur tes épaules
    Ô rosée qui m’enivre en millier de vins doux.
     
    Je voudrais étancher ma soif à ta rivière
    Me laisser porter par tes incessants ressacs
    M’abreuver à la fontaine de ta fougère sauvage
    Remplir mon âme, de toutes tes semences.
     
    Je voudrais caresser ta toison de blé d’or
    Suivre le chemin de tes folles escapades.
    Me perdre avec toi sur un lit de brume
    Incendier les champs du frisson dévorant nos corps.
     
    Dans mes rêves de toi, renaît le pli du printemps
    Et l’ode d’un éternel serment scellant nos deux corps.
    Et ma main dans ta main au milieu de nos spasmes
    Éveille dans nos yeux la lumière qui s’était endormie.


    ©Janedeau

     


    1 commentaire
  • (Encore un ancien poème)

     

    Tu accosteras au port de mes nuits

     

    .

    Tu accosteras au port de mes nuits

     

    Tu accosteras au port de ma nuit
     
    Quand viendra l’heure de se retrouver
    Je glisserai sur l’onde de tes baisers,
    Et déposerai sous le ciel de tes mains
    Des milliers et des milliers d’étoiles ivres.
     
    J’écarterai une mèche de tes cheveux
    Et embrasserai tout ton regard entier.
    Tes émois ruissèleront dans tes yeux
    Et ta faim sera ma faim, ô doux délice.
     
    Je te déclamerai l’ode d’un soleil d’or
    Parmi nos heures perdues de la nuit.
    Au seuil de tes lèvres, je viendrai
    Et remplirai l’urne de mes ivresses.
     
    Tu rouleras sur mon corps des océans
    De vagues de désir qui me feront échouer
    Sur des écueils fouettés de rumeurs.
    Les yeux dans les yeux nous divagueront.
     
    Je te chanterai des cantiques de lune
    Et nos doux rêves se rejoindront
    Tu accosteras sur mes berges blanches
    Et fera fleurir les roses de mon jardin.


    ©Janedeau

     

    Tu accosteras au port de mes nuits


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique