-
Par Janedeau le 20 Février 2022 à 01:01
Dans l’attente
Ô mon cher Giovanni, quand reviendrez-vous,
Quand rapporterez-vous des Indes, ses soieries
Qui me feront la plus belle entre vos bras ?
Quand épouserez-vous ce ciel de mes nuits ?
Quand voguera-t-il le temps sur les flots bleus
Pour effacer les remous de votre souvenir ?
Car je n’ai plus en mémoire que l’onde de vos mots
Et les sourires de vos yeux qui me font muse.
Sans vous, les jours traînent en infini longueur
Et les heures n’apportent plus ce gout de délice
Qui me faisait renaître après l’orage de vos ébats
L’archipel de vos mots d’amour s’est perdu.
Dans les lointains labyrinthes de l’attente
Je fais naufrage sur les eaux troubles de l’errance
Imaginant dans une ultime rêverie sauvage
D’autres bras suspendus à vos bleus rivages.
Ô mon prince, vous êtes mon seul amour
Je peins chaque jour, de couleur noir, pour vous rêver
Pour me perdre dans l’immensité de vos abysses.
Quand épouserez-vous mes rêves d’un même accord ?
©Janedeau
votre commentaire -
Par Janedeau le 19 Février 2022 à 18:57
.
Amour vive
Maintenant que je sais l’amour
Que je connais vos rivages,
La beauté de vos naufrages,
Le souffle désirable de votre cours
Comment pourrai-je chercher
D’autres ailleurs sans harmonie,
Des étincelles dans mes nuits
Au miroir, votre regard bien-aimé ?
Il est en moi ce vent fou du désir
Sur mon corps et dans mes yeux
Ses parcelles d’éclats amoureux
Qui, sans voix, me font gémir.
Voyez l’aube se couvrir de rosée
Quand l’écho de vos rêves m’emporte
Et que votre étreinte me transporte
Je voyage au fil de vos baisers.
Comment ne pas chanter l’amour
Quand sous les cieux, frissonne l’azur
Quand perle vos baisers que je savoure
Drapée que des étoffes de la nature.
©Janedeau
votre commentaire -
Par Janedeau le 19 Février 2022 à 18:46
.
De vous, je ne cesse de penser
J’ai oublié mon cher amour, le son de votre voix
J’ai oublié la lune dans les étoiles de vos émois
Vos yeux qui me parlaient affutaient mes silences
Et j’entendais alors la griserie de vos tendresses.
Qu’ils sont loin maintenant ses instants d’euphorie,
Tous ses baisers aux grandes marées de mes favoris
J’implore le ciel d’écourter les sentes de mes larmes
De faire taire en mon cœur, le ru de vos charmes.
Prisonnière, je suis dans la tour profonde des nuages
Embrumée dans la soie de mes rêves de naufrage.
Comme une noyée, je cherche la bouée de vos bras
Et les innombrables oasis épars des déserts du Sahara.
Je bois dans ce néant, la langueur de vos soupirs,
Je hume l’élan de vos parfums de fougère en délire.
La nuit écrit d’incessants solfèges pour les oiseaux.
Dans l’abondance de ce cortège, j’oublie mes maux.
Il n’est plus doux soleils que ceux de vos sourires,
Que l’ivresse espérée en vos sens qui dérivent.
Aux anges, je chante des mélopées à mourir
Posant des vœux sur le rebord des vos désirs.
©Janedeau
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique