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    Dans l'attente

     

    Dans l’attente
     
    Ô mon cher Giovanni, quand reviendrez-vous,
    Quand rapporterez-vous des Indes, ses soieries
    Qui me feront la plus belle entre vos bras ?
    Quand épouserez-vous ce ciel de mes nuits ?
     
    Quand voguera-t-il le temps sur les flots bleus
    Pour effacer les remous de votre souvenir ?
    Car je n’ai plus en mémoire que l’onde de vos mots
    Et  les sourires de vos yeux qui me font muse.
     
    Sans vous, les jours traînent en infini longueur
    Et les heures n’apportent plus ce gout de délice
    Qui me faisait renaître après l’orage de vos ébats
    L’archipel de vos mots d’amour s’est perdu.
     
    Dans les lointains labyrinthes de l’attente
    Je fais naufrage sur les eaux troubles de l’errance
    Imaginant dans une ultime rêverie sauvage
    D’autres bras suspendus à vos bleus rivages.
     
    Ô mon prince, vous êtes mon seul amour
    Je peins chaque jour, de couleur noir, pour vous rêver
    Pour me perdre dans l’immensité de vos abysses.
    Quand épouserez-vous mes rêves d’un même accord ?


    ©Janedeau

     


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    Amour vive
     
    Maintenant que je sais l’amour
    Que je connais vos rivages,
    La beauté de vos naufrages,
    Le souffle désirable de votre cours
     
    Comment pourrai-je chercher
    D’autres ailleurs sans harmonie,
    Des étincelles dans mes nuits
    Au miroir, votre regard bien-aimé ?
     
    Il est en moi ce vent fou du désir
    Sur mon corps et dans mes yeux
    Ses parcelles d’éclats  amoureux
    Qui, sans voix, me font gémir.
     
    Voyez l’aube se couvrir de rosée
    Quand l’écho de vos rêves m’emporte
    Et que votre étreinte me transporte
    Je voyage au fil de vos baisers.
     
    Comment ne pas chanter l’amour
    Quand sous les cieux, frissonne l’azur
    Quand perle vos baisers que je savoure
    Drapée que des étoffes de la nature.


    ©Janedeau

     


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    De vous,  je ne cesse de penser
     
    J’ai oublié mon cher amour, le son de votre voix
    J’ai oublié la lune dans les étoiles de vos émois
    Vos yeux qui me parlaient affutaient mes silences
    Et j’entendais alors la griserie de vos tendresses.
     
    Qu’ils sont loin maintenant ses instants d’euphorie,
    Tous ses baisers aux grandes marées de mes favoris
    J’implore le ciel d’écourter les sentes de mes larmes
    De faire taire en mon cœur, le ru de vos charmes.
     
    Prisonnière, je suis  dans la tour profonde des nuages
    Embrumée dans la soie de mes rêves de naufrage.
    Comme une noyée, je cherche la  bouée de vos bras
    Et les innombrables oasis épars des déserts du Sahara.
     
    Je bois dans ce néant, la langueur de vos soupirs,
    Je hume l’élan de vos parfums de fougère en délire.
    La nuit écrit d’incessants solfèges pour les oiseaux.
    Dans l’abondance de ce cortège,  j’oublie mes maux.
     
    Il n’est plus doux soleils que ceux de vos sourires,
    Que l’ivresse espérée en vos sens qui dérivent.
    Aux anges, je chante des mélopées à mourir
    Posant des vœux sur le rebord des vos désirs.
    ©Janedeau

     


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